Je me suis amusée à taper "Seaside dancing Logonna Daoulas » dans Google, bien consciente de l’apparente incongruité sémantique de cette demande, mais toutefois confiante dans l’insondable profondeur du moteur de recherche pour me dénicher une pépite.
La seule mention que j’ai trouvée est celle de la page Wikipedia de Logonna Daoulas, que je cite, sans crainte d’outrepasser le droit d'auteur, tant elle est courte : "En 1966 est créé un café-dancing auquel s'adjoint un restaurant en 1977".
Bam !
On est loin du soucis du détail de Balzac, du lyrisme de Céline Dion, de la précision historique d’Alain Decaux. C’est résumer en bien peu de mots l’histoire foisonnante du Moulin-Mer pendant ces 20 ans, dans sa période la plus festive et la plus ouverte aux habitants des environs. Je vous parle des communions et des fêtes de famille dans le restaurant, du flipper et de la piste de bowling, des pédalos et des cygnes sur l’étang, des fêtes de l’été avec jeux d'eaux et démonstration nautiques, et du dancing night-club du rez de chaussée, avec plancher lumineux, cabine de dee-jay (sic) et piste de danse qui se prolonge dehors : le Seaside.
J’y ai esquissé mes premiers déhanchés d'adolescente sous les encouragements de mes cousins et cousines, c’était l'été 1985, Simple Minds chantait « don’t you forget about me ». Aujourd’hui on qualifierait le lieu de désuet, je le trouvais un peu ringard et attachant. Il était déjà distancé par des discothèques géantes à lumières stroboscopiques à 30 francs l’entrée, première consommation comprise, et ne tarderait pas à fermer faute de clients.
Nul doute que je ne suis pas la seule à garder des souvenirs de soirées au Moulin Mer. Si, comme moi, vous y êtes allés, aidez-nous à lui rendre sa lumière et à le remplir de brouhaha de fêtes. Envoyez-nous vos photos et vos souvenirs et nous les partagerons ici-même.
🌈Soutenez l'association MMProjet, faites un don.
Comments